La Famille Yujo
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Guilde cartelloise du jeu Alidhan
 
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 L'Histoire de Fortuna Fayn

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Fortuna Fayn
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Fortuna Fayn


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MessageSujet: L'Histoire de Fortuna Fayn   L'Histoire de Fortuna Fayn EmptyLun 17 Fév - 20:14

Et bien, pour certains qui le savent et d'autre qui l'apprendront, j'adore écrire! Et donc, je me suis dit qu'un personnage devait avoir sa propre histoire. Alors, voici celle de ma petite Fortuna^^ Je posterai en plusieurs chapitres et vous pourrez me donner et avis et commentaires. En espérant qu'elle vous plaise^^

Prologue

J’avais grandi dans une petite maison près d’un immense pré. Ma mère m’avait élevé seule. Mais, nous avions été heureuses. Elle venait jouer avec moi, m’apprenait les vertus des plantes, à concocter des potions pour les gens. Elle m’amenait également dans la forêt où nous rencontrions d’autres femmes. Nous nous baignions dans le lac et pour moi elles faisaient exploser de petites bulles d’eau au dessus de ma tête, faisait grandir des plantes, parlaient aux arbres et aux animaux et je leur demandais toujours de m’enseigner leurs dons. Elles me répondaient, simplement, de patienter. Ce n’est qu’à l’âge de 7 ans que mes pouvoirs commencèrent à se développer et que j’appris que je descendais d’une vieille race que l’on nommait Napée, ou Nymphe. Alors seulement débuta mon vrai apprentissage. Tout ce dont je pouvais faire, et dont j’améliorais de jour en jour. J’apprenais toute l’histoire des nymphes en ces lieux. Également notre communication avec les esprits mais surtout avec la Terre nourricière. Et chaque jour, je la passais avec mes semblables, certains jours, nous faisions de grandes cérémonies pour remercier la Terre pour tout ce dont elle nous offrait.
Un jour, alors que je revenais de mon entrainement, je vis un attroupement devant ma maison. J’essayai de me frayer un passage parmi ces gens qui restaient là à parler à voix basse. Je me demandais bien ce qui se passait, mais enfant que j’étais je ne me doutais pas une seconde du spectacle qui allait changer ma vie à jamais.
Étendu au sol dans un bain de sang, gisait le corps sans vie de ma mère! Je restai une seconde pétrifié et courut vers ma mère. L’appelant de tout mon être. Je passai les mains au-dessus de son corps, mais ne ressenti que le vide… Les larmes commencèrent à couler, alors que je m’époumonai à crier le nom de ma mère. Je restai une éternité la tête là où son cœur avait battu la matinée même. Ma voix s’était éteinte avec mon dernier cri. Une éternité passa. Puis, une main chaleureuse se posa sur mon épaule. Je sentis la compassion dans ce simple contact. Une douce chaleur m’envahit et une voix calme chuchota près de moi.

- Fortuna, tu dois me suivre.

-Je ne peux pas! Ma mère…

- T’a confiée à moi petite, tu dois me suivre, je veillerai sur toi.

Je risquai un regard vers la femme à mes cotés. Elle était joliment vêtue d’une robe d’un beau bleu couleur ciel, un sourire étira ses lèvres vermeilles et je su qu’elle avait dit la vérité. Je reposai mon regard sur ma mère avant de me lever et de faire face à la femme.

- Je suis la Haute Prêtresse Kelyan. Me dit-elle, simplement.

Je hochai, comprenant que ma mère l’avait décidé ainsi. Je fis mes adieux à ma mère puis prit la main de la Prêtresse. Alors que je m’éloignais, les gens autour poussèrent des exclamations de surprise. Je me retournai et vis le corps de ma mère s’illuminer de la couleur d’or qui différenciait les nymphes entre elles. Puis son corps explosa en milles petites étincelles de lumière, tourbillonnant là où elle avait été avant de s’éparpiller dans l’air, sous des exclamations ahuries, pour venir m’entourer de sa lumière et de sa chaleur. Au regard du spectacle, un sourire était né sur mes lèvres. Et je su que tout allait bien se passer maintenant. Ainsi, je suivis la Prêtresse.

Le monastère auquel elle m’amena était situé par delà les Frontières des Terres d’Alidhan vers l’Est, sur une plaine verdoyante. Isolé de toutes villes et villages. Le monastère  était bâti, pour ma plus grande satisfaction, près d’une immense forêt. C’était un lieu de paix pour quiconque le désirait. C’était une halte, où repas et lieu de repos étaient fournis pour les voyageurs passant près d’ici. Le monastère abritait, pour la grande majorité, des femmes prêtresse et novice et quelques orphelines, comme moi. Et une garde armée d’hommes et de femmes combattant avait été mise en place pour notre sécurité. Et malgré toutes les années passées, je n’avais compté qu’une poignée de visiteurs.
Notre vie en ce lieu se résumait pour la majorité du temps à faire la cuisine, le lavage, le ménage toutes donnait un peu de leur temps pour les tâches. Nous étions également instruites de toutes les matières possibles. Et pour de rares personnes, comme moi, nous améliorons nos capacités; soit dans mon cas la guérison. Certaines orphelines désirant une vie de famille quittaient le monastère, tandis que d’autre vouaient leur vie à celui-ci. Quant à moi, une seule envie me prenait et c’était partir en forêt, là où je me sentais bien, mon foyer. Alors que j’avais dix sept ans, je demandai mon congé du monastère, désirant découvrir le monde, mais la Haute Prêtresse me l’interdisait me disant que l’heure n’était pas venue pour moi de quitter ce lieu de paix. Après deux années, le désir était encore présent en moi et je demandais assez régulièrement mon congé, toujours refusé.

********

La nuit n’était pas terminer que déjà mes affaires étaient prêtes, j’étais habillée et j’écoutais, l’oreille à la porte, les pas des Veilleurs. Lorsqu’ils furent éloignés, je me risquai à sortir de la chambre. Marchant rapidement mais sans toutefois faire le moindre son. Au détour du couloir, à ma gauche, je m’arrêtai et écoutai. Aucun son, j’empruntai le couloir et descendit les escaliers. Courant les dernières marches, je fonçai droit devant vers la sortie. Une ombre passa et je percutai… un mur? Depuis quand avait-il un mur là? Je basculai par en arrière mais fut rattrapé par de solides bras.

- Vous allez bien Dame Fayn? Demanda une voix grave, masculine.

- Heu… je crois. Mais, … Dane! J’étais sûre d’avoir percuté un mur, … ce n’était que toi! Dis-je, en le regardant et riant, amusée

- Mon armure… Vous  n’êtes pas blessée?

- Enfin, non. Tout va pour le mieux.

- Je suppose que vous sortez vous balader? Demanda le jeune garde.

- Comme chacun de mes jours de congé. Répondis-je, avec un sourire.

- Allez-vous enfin me laisser vous accompagner?

- Heu… et bien je ne peux pas.

- Mais vous allez en pleine forêt!

- Oui et la Haute Prêtresse y a consenti. Certaines plantes que nous avons besoin ne se trouvent que dans la forêt, et donc je vais en cueillir.

- La forêt demeure un endroit dangereux pour une jeune femme sans arme. Laissez-moi vous accompagner et vous protéger en ce lieu. Continua-t-il, en essayant de me convaincre.

- Le lieu est tenu secret et j’ai juré de ne rien dévoilé à qui que ce fut. Je suis désolé. Dis-je, en le contournant et traversant le reste du couloir.

Lorsque je franchi la porte, je jetai un regard désolé à Dane. Il était le seul à me laisser sortir, alors que les autres refusaient catégoriquement. Je crois que c’est dû au fait que je lui avais sauvé la vie, il y avait maintenant 2 ans. Le souvenir me revint alors que je marchais sur l’herbe haute, vers la forêt.

« Près de la lisière de la forêt alors que mes consoeurs et moi récoltions des plantes pour certains malades. Dane faisait parti de l’escorte veillant sur nous. De nullepart, des brigands attaquèrent notre escorte. Dane se démenait contre trois hommes plus qu’armé. Il s’effondra alors au sol, touché mortellement et je ne pouvais le laisser ainsi. Alors, je pris une épée non loin et provoqua les trois hommes. Qui se retournèrent et me voyant s’esclaffèrent du spectacle que je leur offrais, une jeune moniale de 17 ans brandissant une épée… Ils se rapprochèrent de moi, baissant leurs armes tandis que mes consoeurs accourraient vers Dane. Je sentis les tissus et les organes se restituer. L’un des hommes plus téméraire que les deux autres se rapprocha considérablement.

- Allez viens ma jolie, laisse cette épée. Je te promets de ne te faire aucun mal.

Derrière les hommes, Dane s’était relevé et avait reprit son épée, ainsi qu’une autre qui trainait là. Il transperça les deux acolytes du téméraire et siffla l’autre. Qui se retourna, contrarié. Il sourit et me délaissa pour Dane. Mon cœur battait la chamade, en regardant la bataille titanesque entre Dane et le brigand. Chacun d’eux portant un puissant coup à l’autre. Se jaugeant tout deux, se défiant du regard. Après quelques minutes de manèges et de jeu de pieds, Dane frappa le brigand, qui tomba à genoux. Dane fila comme l’air et décapita la tête du brigand, avant de laisser tomber ses épées et de courir vers moi, qui m’était effondré à genoux au sol. Il me prit dans ses bras. Me chuchotant de douces paroles. Je tremblais comme une feuille incapable de m’arrêter. Les larmes coulant à flots. Jamais je n’avais eu si peur. Il me serra et me berça dans ses bras.»

Mes consoeurs plus âgées, depuis ce jour, chuchotaient à voix basses entre elles, lorsque Dane et moi discutions. Ce qui m’intriguait, puisque je ne savais le pourquoi de cette messe basse. Nous nous étions sauvé la vie et alors? N’étais-je pas faite pour guérir après tout? Non, je ne voyais pas pourquoi elles riaient tout bas à notre passage à tout deux…

Mais bon, j’avais d’autres affaires plus importantes à penser. La forêt m’entourait et je sentais l’énergie qui s’en dégageait. Comme c’était apaisant de se retrouver parmi les arbres, loin de la vie terne du monastère. J’entendais les oiseaux gazouiller et le vent dans les feuilles des arbres. Ma place était évidemment ici, parmi la végétation et la faune.

Lorsque j’arrivai à ma destination, le soleil était depuis longtemps levé colorant par endroit d’or les feuilles d’un vert chatoyant. C’était un lieu calme et paisible. Deux rochers ne formant qu’un avec un grand arbre, donnant ainsi l’impression d’une petite caverne. Ce qui était, d’une certaine façon, le cas. Un abri pour moi lorsque c’était jour de pluie. Je me défis de mon sac, le déposai au sol. Je gravis les rochers et patienter, droite, regardant tout ce qui m’entourait. Et je fermai les yeux sous la brise fraîche qui vint caresser ma peau. Un son de douce cloche se rapprocha de moi.  Puis, un tourbillon de lumière se forma devant moi. Une femme se matérialisa sa longue chevelure auburn tressé, quelques pétales de rose étaient mit sur toute la longueur de la tresse. Elle me prit la main m’entraina avec elle dans la forêt. Elle semblait survoler le sol, pas tout à fait au sol, mais pas tout à fait dans les airs. Nous traversâmes une légère brume et nous retrouvâmes près d’un lac. Là, s’y baignaient plusieurs jeunes femmes, rigolant d’un rire mélodieux. La première femme me fit signe de les rejoindre ce que je fis. Enlevant chacun de mes vêtements et les posant sur le rocher tout près, je les rejoints dans le lac. Nageant avec bonheur dans l’eau tiède du lac. Après plusieurs minutes, nous formâmes un cercle, chacune tenant la main de leur voisine. Puis nous récitâmes à l’unisson une invocation. Des myriades de petites bulles d’eau se détachèrent du lac pour virevolter dans le cercle au-dessus nos têtes. Une bonne partie de la journée passa ainsi, s’amusant à créer toute sorte de petites choses amusantes, relaxant et riant d’anecdotes de chacune. L’on mangea des fruits, apporté par quelques créatures lumineuses, de petits esprits qui ne parlaient pas mais chantaient sans cesse. Leur seul moyen de communication était par la pensée, envoyant des images de toute sorte à leur destinataire.

Elles étaient toute de ma race, Napées, Nymphe, Néréides, Dryades. Et elles me montraient tout ce dont je devais savoir, sur notre race, sur mes compétences, sur l’histoire, etc. Et cette fois-ci fut la continuation de mes compétences. J’avais acquis un don de guérison et j’améliorais chaque jour ce don. Elles en étaient très fières. Cette fois-ci ne fut pas contraire à nos habitudes. L’on me poussa à mes limites encore et toujours. Créer des trombes d’eau, des particules d’eau, de la pluie, des bulles et des spirales d’eau avec mon esprit. Puis vint le temps de pratiquer celui de la terre, ma défense personnelle. Lianes enveloppant sa cible, un arbre et quelques lianes figurant mon armure, communication avec des animaux, communications avec certains esprits de la nature.

L’on m’expliqua également, qu’au jour de ma maturation, car oui j’étais jeune comparativement aux nombres d’années qui m’attendaient, plusieurs métamorphoses se feraient et que d’ici là je devais apprendre sur certains aspects de ma nature animal et végétale. L’on m’expliqua aussi que certains pouvoirs naitraient après ma maturation qui ne tarderait pas, maintenant. Oui, j’étais encore une enfant chez ma race, même à dix neuf ans.

Tout à coup, nous nous retournâmes toutes dans la même direction. De sombres nuages envahirent le ciel, qui s’obscurcit de secondes en secondes, venant de la direction du monastère. Les animaux avaient cessé tout mouvement et bruit. L’une d’elle me prit le bras et m’entraina vers la grotte suivit de près par les autres. Nous attendîmes devant l’entrée, toutes paraissaient anxieuses, tout à coup… Je les regardai, ne comprenant pas la raison de leur soudaine peur, car c’était bien cela que je lisais dans leurs yeux. Un orage habituellement ne les effrayait pas. Puis, d’un coup plusieurs éclairs tombèrent au sol, faisant vibrer la terre sous nos pieds. Cela avait été très puissant. Et la frayeur se peignit sur chacun de leur visage. Je fronçai les sourcils ne comprenant vraiment pas pourquoi elles étaient dans cet état. Puis, un cri déchirant et sinistre envahit l’air et nous nous bouchâmes les oreilles sous la violence du son!

- Mais c’est quoi ça! Demandais-je, en tombant à genoux incapable de rester debout plus longtemps.
- Descendez! S’exclama la nymphe qui m’avait entrainé là.
- Mais que ce passe-t-il? Demandais-je, encore, n’y comprenant vraiment rien.
- Allez debout Una! On doit descendre! Cria une autre, en m’aidant à me relever.

Puis, chacun s’aidant, nous descendîmes plus profondément dans la grotte. Encore et encore. La faible lumière de la pierre illuminait notre chemin, d’une lueur bleu translucide. Nous parcourûmes un dédale de couloirs puis arrivâmes dans une salle creusée dans la paroi. Toutes s’assirent sauf moi. Je devais savoir ce qui se passait. Elles étaient, semble-t-il, toutes au courant. Je m’approchai d’Ellysian, une nymphe, et vint pour lui demander mais elle me stoppa avant que j’ai pu ouvrir la bouche. Elle écouta, ce que je fis aussi. Aucun son nous parvinrent d’en haut. Plusieurs minutes passèrent sans qu’aucun son ne soit entendu. J’avais l’impression que personne ne respirait, tellement c’était calme. Puis, d’un coup, un cri rauque de femme se fit entendre, comme si elle était tout près. Un éclair suivit le cri de quelques secondes, puis le tonnerre gronda tout autour de nous.

- Je veux savoir ce que c’était! M’exclamais-je, soudainement. Quelqu’un va m’expliquer à la fin?
- Elle doit partir… plus le choix maintenant. Dit l’une de mes compagnes.

Elles communiquèrent entre elles par pensées, sans que je pu y avoir accès. Ensuite, avec un accord commun, elles m’entrainèrent dans les couloirs que nous avions emprunté quelques instants auparavant. À l’entrée de la grotte, elles écoutèrent. Tout semblait calme, le gris du ciel semblait de pas avoir eu lieu et les animaux avaient repris leur routine habituelle. Elles quittèrent, guettant chaque recoin comme si un individu allait surgir, et m’entrainèrent avec elles. L’une d’elles alla chercher mes vêtements. Que j’enfilai selon leurs directives. Puis, nous quittâmes le lac, nous retournâmes au premier endroit et une autre prit mon sac. Et étrangement, elles m’escortèrent jusqu’au monastère.

Là, le spectacle que nous découvrîmes, fut terrifiant! La fumée était partout, certains corps se trouvaient allongés au sol. Je sentais encore la vie en certains. Je me précipitai vers les gisants. Mes compagnes furieuses. J’appelai mon énergie guérisseuse et l’envoya sur les deux corps au sol. Qui reprirent toute vigueur en quelques secondes. Les deux gardes se levèrent et me remercièrent.

- Que s’est-il passé ici?

- Vous n’y étiez pas? Demanda le garde à sa gauche.

- Non, j’étais sorti. Répondis-je.

- Qui sont-elles? Demanda encore le même garde.

- Tu ne crois pas que nous ayons mieux à faire? Rechercher des survivants peut-être! Nous avons été attaqué! S’exclama-t-il, en me se précipitant vers un autre garde et me faisant signe.

- Comment? Demandais-je, soucieuse, je fis négativement de la tête pour les corps étendu au sol.

- Il a eu ce grand tonnerre et ensuite la noirceur. Dit-il, en me faisant signe de le suivre vers une entrée du monastère.

- Et ensuite? Demandais-je, inquiète.

- Ils sont arrivés de nulle part, nous attaquant de tout cotés.

- Qui? Mercenaires, bandits?

- Oh non! S’exclama le garde. C’était des monstres qui ressemblaient à des hommes, mais l’aura qui se dégageait d’eux ne me trompe pas. Ils étaient bien des monstres, venu chercher quelque chose. Et nous avons failli à notre mission!

- Que cherchaient-ils? Demandais-je, soucieuse.

- Je ne sais pas. Répondit le garde. Mais une chose est sûre, ce qu’il recherchait avait de la valeur pour eux. Une grande valeur!

Nous montâmes à l’étage, des corps sans vie de garde gisaient au sol. Nous parcourûmes tout les couloirs, jusqu’à la dernière porte, bureau de la Haute Prêtresse. Personne. Nos recherches de survivants n’étaient pas fluctueuses. Nous redescendîmes, et fit toute les pièces jusqu’à l’entrée principale. Là, je ressentis une infime vie, léger frisson dans l’atmosphère. Je m’élançai au dehors, me laissant guider par mon instinct. Plus loin, j’apercevais les corps de nombreuses personnes sans pouvoir identifier l’un d’eux. Je courrai, je distinguai le corps de la Haute Prêtresse, puis celui de Dane à ses cotés, la faible vie que j’avais perçu venait de lui. Je m’agenouillai puis puisant dans mon énergie je demandai la guérison. Les blessures se refermèrent, la douleur s’amenuisa et disparue. Les battements de son cœur reprirent vigueur et il ouvrit les yeux. À ma vue, il s’assit rapidement et me serra si fort que je cru qu’il allait me briser les cotes.

- Je croyais que tu… commença-t-il, sans pouvoir terminer sa phrase.

- Je vais bien. J’étais en forêt.

- Nous devons partir! S’exclama-t-il.

- Mais, les autres? Demandais-je, surprise d’une telle réaction.

- Ils sont soit mortes, soit partie.

- Mais où ça? Demandais-je, légèrement furieuse.

- Dame Fayn, nous devons partir maintenant. J’ai promis à la Haute Prêtresse de vous protéger.

- Una, nous devons partir. Dit Ellysian.

- Mais, je ne …commençais-je

- Una plus personne n’est vivant et ce jeune homme a promis de te protéger. Dit Ellysian. Nous devons partir.

- Pour aller où? Demandais-je, confuse.

- Un lieu sûr. Répondit Dane. La Haute Prêtresse m’a remis ce paquet pour vous. Continua-t-il, en sortant un paquet de sa besace.

- Nous devons partir maintenant. Dit Ellysian, en m’entrainant vers la forêt.

Dane nous suivait de près. J’avais des tas de questions qui se bousculaient dans ma tête et n’avais aucune réponse! Cela était très frustrant. Pourquoi autant de mystères? Nous traversâmes la forêt pendant plusieurs jours. Durant une halte, j’avais regardé ce que le paquet que m’avais donné Dane contenait. Un petit sac contenant un pendentif d’or où des rainures roses en formes de végétaux étaient gravées. Une lettre, écrite de la main de ma mère. Me disant tout ce qu’elle avait fait pour moi, l’amour qu’elle m’avait légué, le pouvoir qu’avaient ceux de ma race. Puis, elle disait de toujours suivre mon cœur, qu’importait les sacrifices que cela avait, le travaille à accomplir où les gens qui traverseraient ma vie. Toujours suivre sa voie avec son cœur. Tout ce qu’elle m’avait déjà enseigné…

Nous fûmes attaqués par des monstres ignobles, à la peau noire. Cela se passa très vite. Une brume épaisse envahit l’endroit où nous avions fait le camp. Puis un rire diabolique avait retentit. Et alors que tous étaient préparé au combat ils surgirent alors, imposant et laids. Des monstres ressemblant à des hommes, mais qui était loin d’en posséder même l’âme. L’escorte d’hommes avaient dégainé leurs armes et avaient fait un cercle autour des femmes, nymphes que nous étions. J’étais paralysée par l’horreur devant mes yeux. Alors, que le combat débuta s’éleva alors un chant sinistre, un appel qui ne m’était pas inconnu, mais dont je ne me rappelais de rien. L’on s’agita autour de moi, les épées s’entrechoquèrent entre elles, mais j’étais toujours transie par cet appel. Je sentais l’énergie que déployaient les nymphes pour nous protéger contre ces monstres, mais je ne pouvais pas bouger. Les minutes s’écoulaient, puis un grand homme se rapprocha de moi, écartant tout sur son passage, puis me chargea sur son épaule. Il allait m’emmener par delà les arbres quand Dane se jeta sur lui en criant un « NON! » si puissant que cela me sorti de ma transe hypnotique. Je roulai au sol, et m’apprêtai à me relever lorsque le chef des monstres chuchota une invocation, sinistre ténébreuse, et enfonça son épée dans le corps de Dane. Je me relevai furieuse, et projetai ce monstre sur un arbre où il s’effondra au sol, inconscient. Puis, m’élançai vers Dane, mon ami. Il leva les yeux vers moi, un sourire aux lèvres. J’essayai de le guérir mais rien ne fit. Le sang perla à ses lèvres et je ne pouvais rien faire. Les autres, blessés, vinrent nous rejoindre. Ils avaient défait la horde de ces créatures, mais je n’en avais conscience, car j’étais plongé dans les yeux noisette de mon ami, caressant ses cheveux bruns roux.

- Tu es la plus belle créature que j’ai eu la chance de voir Fortuna…

- Tu ne peux pas mourir, je ne peux pas…

- Je sens le venin en moi, et ma dette est lavée. Je t’ai sauvé la vie. Dit-il, en me prenant une main et l’embrassant.

- Pas de ta vie! Je ne peux le permettre!

- Mais c’est ainsi fait. Ne sois pas triste et reste la jeune femme que je connaisse, belle, souriante et gentille.

Je ne pu dire un autre mot. Pour lui, je gardai mes larmes et lui sourit.

- Comme tu es belle Fortuna. …Comme je t’aime tant…

Et sur ce mot, il rendit son dernier soupir. Et laisser la tristesse me submerger. Les larmes coulant sur mes joues telles des torrents. Une main se posa alors sur mon épaule.

- Nous devons partir. Dit la voix d’Elysian.

- Je ne peux laisser leurs corps ainsi. Je ne peux laisser son corps ici!

- Alors soit! Fais ce que tu dois et partons. Dit-elle, en se reculant.

J’appelai le pouvoir dormant en moi, puis des lianes vinrent prendre les corps de ceux tombés durant le combat. Je suivis le corps de Dane au travers des arbres. Nous nous arrêtâmes et son corps s’enveloppa de lianes, d’écorce et de fleurs, fleurs d’un beau bleu. Ainsi fut fait pour chacun tombé, avec des fleurs différentes. Puis, je suivis Elysian, les nymphes restantes et le vieux garde que j’avais soigné au retour de la forêt la journée de notre départ.

Les heures passèrent et nous arrivâmes à Cyrosh, ville en pleine forêt.

- Nous sommes dans l’une des villes du Cartel de Zélandra. Me dit Elysian, en me regardant dans les yeux. Ici se trouve Aryanna, ta cousine. Elle saura te défendre et elle est au courant de ta venue.

- Comment a-t-elle su? Demandais-je, surprise d’une telle nouvelle.

- Kelyan lui a écrit voila plusieurs mois…

- Comment? Elle était au courant qu’une attaque allait se produire au monastère? M’exclamais-je, surprise de cette révélation.

- Tu avais envie de partir du monastère, donc elle a écrit à Aryanna.

- Et comment se fait-il que je ne connaissais pas l’existence de cette… cousine?

- Volonté de ta mère. Nous ne pouvions pas te le dire.

Je hochai la tête, excédée par tant de secrets… Puis, elle me donna une image en pensée, celui d’une auberge.

- Je te souhaite bonne chance, Fortuna. J’espère que la vie te sera plus agréable à l’avenir. Nous devons retrouver notre forêt…

- Oui, je sais. Faites bonne route et merci pour tout cela.

Elle me fit un sourire et elles disparurent dans la forêt. Il ne restait que moi et le vieux garde.  Nous nous regardâmes, puis me fit signe qu’il me suivait. Je pris alors le chemin de l’auberge.


Et puis?? Le prochain chapitre sera poster au courant de la semaine prochaine^^ Soyez patient d'ici là!
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Fortuna Fayn
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MessageSujet: Re: L'Histoire de Fortuna Fayn   L'Histoire de Fortuna Fayn EmptyMer 26 Mar - 23:06

Bon je sais, ça été long, et j'en suis navrée pour ceux qui attendait après, mais voilà il est arrivé ce chapitre 1!! Il est court mais le reste suivra! Bonne lecture^^  


Chapitre 1

Lorsque nous entrâmes se fut les bruits des conversations et l’odeur de victuailles qui nous accueillirent. Le comptoir se trouvait à notre gauche et nous le rejoignîmes très vite. La femme derrière celui-ci nous accueillit d’un beau sourire.

- Que puis-je faire pour vous? Demanda-t-elle, simplement.

- Je recherche une jeune femme du nom d’Aryanna. On m’a dit que je la trouverais ici.

- Bien sûr Aryanna, la guerrière aux loups. Tu ne peux pas la manquer ma belle. Dit la femme en me faisant un signe de tête dans la direction derrière moi.

- Merci. Dis-je, en me retournant.

Au fond, assise à une table se trouvait une jeune femme de quelques années mon aînée. Ses cheveux bruns miel étaient tressés en une longue natte bien serrée. Elle portait une armure légère. Deux loups à ses pieds étaient couchés, tout les deux gris, mais dont l’un portait une étoile blanche sur le front. Je m’avançai vers elle, calmement, le garde derrière moi, une main sur la garde de son épée. Nous passâmes devant une table d’hommes, tous armés. L’un d’eux me bloqua l’allée de sa jambe.

- Eh ma belle! Tu t’amuses avec nous? J’te promets qu’on va s’amuser!

- Elle n’est pas pour toi, mais moi! S’exclama un autre homme se levant de sa chaise en la faisant tomber au sol.

Je ne dis mot et croisa les bras sur la poitrine en regardant droit devant.

- Elle fait sa petite sainte la jolie! S’exclama un autre plus laid encore que tout les hommes qui m’avaient été donné de voir!

Le dégout se peignit immédiatement sur mon visage et le premier le remarqua.

- Eh! On est pas de ton goût ma mignonne? Dit-il d’un ton acerbe.

- Laissez-moi passer! Je n’ai rien demandé à qui que ce soit!

Le garde qui m’accompagnait n’avait pas dit mot, toujours la main sur la garde de son épée, l’air mauvais. Le premier se leva et dégaina une dague. Ma peau illuminait de sa lumière dorée. La voix du garde se fit alors menaçante :

- Elle t’a demandé de la laisser passer avec un minimum de respect. Il serait bien avisé de céder passage l’ami, avant que cela ne dégénère en bain de sang!

- Tu crois nous impressionner? Tu rêves l’ami. Dit l’homme, d’un ton sarcastique, en pointillant sur le mot ami.

Le garde me prit par le bras et me recula derrière lui. Il engagea alors un combat contre les hommes qui s’étaient levé et rué sur lui. Enchainant les attaques et les défenses à une belle vitesse. Il en assomma trois, puis infligea une blessure mortelle à un autre, pour ensuite s’occuper du premier homme. Il s’avança menaçant, l’épée relevée. L’autre essaya de le désarmé, mais fut reculer dans un coin de la salle. Il perdit son épée dans une tentative d’attaque. Celle-ci vola à travers la pièce pour venir se ficher sur une table. Tout s’était passé si vite, puis ils déclarèrent forfait. Je me précipitai vers le blessé et guérit ses blessures en une simple minute. Puis, je m’étais relevé et avait rejoint le garde, avait guérit ses quelques infimes blessures. Puis, l’avait regardé.

- Merci. Lui dis-je doucement.

- Mon devoir est de protéger, Dame Fayn.

J’avais posé une main sur son bras, en signe de remerciement. Il me fit un signe de tête, puis je me retournai vers la jeune femme. Je m’avançai vers elle. À quelques pas d’elle les loups levèrent la tête et me regardèrent puis une discussion mentale entre les trois eut lieu :

« - C’est notre cousine petite sœur. Dit une douce voix.

- Je sais. Répondit-elle, en fronça légèrement les sourcils et me regardant d’en bas en haut.

- Vous croyez que nous pouvons lui faire confiance pour nous aider? Dit l’autre loup.

- Cela dépendra de quel aide vous aurez besoin. Répondis-je, doucement.

- Je savais qu’elle était différente. Dit le premier loup, dont la voix était douce et calme.

- La sœur de père était une nymphe, alors c’est fort probable qu’elle le soit également, non? Dit Aryanna, en posant un regard sévère sur moi.

- Parfaitement. Répondit les deux loups. »

Puis, à haute voix elle me dit :

- Vous avez dû faire un long voyage, prenez place.

- Merci. Murmurais-je doucement, en m’asseyant à la gauche d’Aryanna, tout en la fixant dans les yeux qu’elle avait aussi doré que les miens.

- Alors ainsi tu as besoin de protection, petite cousine?

- Il semblerait…

- Ce n’est pas parce que tu es ma cousine que je t’aiderai. Mais il va falloir que tu me prouve ce dont tu es capable en combat. Je t’apprendrai ce que tu ne sauras pas, ainsi qu'à te défendre si quoi que ce soit devais m’arriver.

Je hochai la tête, c’était clair… et pourtant je sentais de la réticence. Je fronçai les sourcils, alors que l’aubergiste nous apportais de quoi manger.

- Qu’y a-t-il? Me demanda Aryanna.

- Je me demande seulement depuis quand tu es au courant de mon existence.

- Depuis un sacré moment. Père croyais que tu allais venir habiter chez nous après la mort de ta mère, mais il en fut autrement et tant mieux. Je n’aurais préféré un mort de plus…

- Comment? demandais-je, curieuse de savoir son histoire.

- Je te raconterai en lieu sûr dans notre chambre. … Pour ce qui est de ton gardien, qu’arrivera-t-il de lui? Demanda-t-elle, alors qu’elle pointait du menton le garde à mes cotés.

- Numerius faisait partie de la garde du Monastère...

- Je serai parti au levé du jour, seulement si vous me promettez que Dame Fayn sera en lieu sûr à vos cotés.

- Elle le sera, autant que ces terres le permettront ils sont en proie à la guerre depuis la mort du vieux roi.

- Alors soit!

- Mais et vous, vous allez devenir quoi? Demandais-je surprise par ce qu’il disait.

- Mon petit frère habite pas très loin d’ici. Il est surement dans la garde de Zelandra. Me dit-il, un sourire aux lèvres.

Nous commençâmes, le garde et moi, à manger, alors qu’Aryanna me regardait, me jaugeant. J’enlevai la viande de mon assiette en demandant aux loups s’ils les voulaient, qu’ils s’empressèrent d’avaler d’une traite. Je ne mangeai que fruits, légumes et noix, je n’arrivais à digérer aucune viande. Lorsque nous eûmes terminé Numerius demanda une chambre à l’aubergiste qui fut heureuse de l’y conduire. Mais avant qu’il ne monte, il demanda à Aryanna si elle payait pour une chambre ou qu’il devait le faire, elle lui fit signe que tout était arrangé et il me souhaita une bonne nuit, puis monta suivant l’aubergiste. Aryanna me fit un large sourire, en me faisant signe de la suivre, avant de se lever très lentement puis de se diriger vers les escaliers. Elle avait dans son allure quelque chose qui me rappela ma mère, étrange… Puis les loups suivirent à une belle vitesse, alors qu'elle m’attendait près des escaliers. Je m’étais levé aussitôt, sans faire le moindre bruit puis avait prit le pas à ma cousine. Lorsque nous fûmes dans la chambre, elle verrouilla et s‘installa sur l’un des fauteuils près du foyer. Je la fixais curieuse, cette jeune femme qui m’était étrangère mais ne l’était pas en même temps. Les loups avaient prit des places différentes l’un près de la fenêtre et l’autre tout près de la jeune femme. Celle-ci me fit signe de la rejoindre dans l’autre fauteuil. Installé, les minutes passèrent puis elle se lança.

- Je n’ai pas l’habitude de demander de l’aide, mais voilà….

- Vas-y Ary raconte lui tout sinon nous allons le faire! Dit par la pensée le loup à la fenêtre, alors que l’autre geignait doucement.

- Calmez-vous tout les deux, dit-elle. … Je n’irai donc pas par quatre chemins et te dirai tout. … Voilà cinq ans, mon frère plus jeune, Gabriel, mon cousin du même âge que mon frère, Shawn et moi étions parti au lever su soleil pour aller chasser, lorsque nous sommes revenu à notre demeure, les corps de toute notre famille était au sol, ensanglanté et tous mort et ce depuis plusieurs heures. Mais ce qui fut notre surprise était le fait que l’assassin était toujours présent. Une vieille femme, sentant fortement la viande avarié, labourait le corps sans vie de ma jeune sœur… telle une ignominie. Lorsqu'elle nous vit, elle sourit largement et se releva lentement. Ses yeux étaient de couleur braise, et sa peau était écorchée de partout. L’odeur qui se dégageait d’elle n’était pas comparable… puis, elle fit une incantation, à la lune, nous affligeant sa colère, sa haine. Puis, le noir nous envahit, mon frère et mon cousin furent transformé en loup, ils ne pourraient se transformer en homme qu'une fois tout les mois soit un jour de pleine lune. Alors que pour moi, ce fut autre chose, le sort n’avait pas bien marché sur moi. Je sentais et le ressens toujours aujourd'hui, la bête, ce loup, qui veille en moi. Longtemps nous avons essayé de trouver une solution, mais personne n’a pu nous aider… Lorsque j’ai reçu la lettre de la Haute Prêtresse de ton monastère je su que je trouverais réponse à mes questions. Je sais que tu ne nous connais pas, mais j’aimerais, nous aimerions que tu nous aide, nous t’en serons toujours reconnaissant. Et en échange de ton aide je t’aiderai… nous te protégerons, quoi qu'il arrive. … Et tu fais partie de notre famille. Nous ne rejetons jamais les liens du sang. »

- Tu sais… commençais-je, tu n’avais pas besoin de justifier quoi que ce soit. Je t’aurais aider qu'importe ce que tu m’aurais demander.

Elle me regarda sans mot dire. Son regard se fit plus doux, puis un sourire illumina son visage angélique.

- Tu me rappelle mon père. Dit-elle, toujours en me regardant. Il était aussi gentil que tu l’es.

Puis son regard se fit triste et elle contempla le foyer sans feu. Et se leva pour en allumer un. Elle resta un moment ainsi, puis me souhaita bonne nuit et alla se coucher. Alors que je me levais, passa dans l’autre pièce qui se trouvait être une pièce d’eau. Je me nettoya et rejoignit mon lit. L’un des loups avait quitté sa place pour dormir au pied du lit de ma cousine, alors que l’autre reposait à la même place, près de la fenêtre, alors que j’étais étendu il vint se placer au pied de mon lit, protecteur. Puis, la fatigue me gagna je sombrai dans un profond sommeil.
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